Monsieur Ladan,
C'est pour éviter le malaise, déjà bien prononcé, de M. Bournay, que je n'ai pas évoqué le système finlandais. Celui-ci est centré sur la commune, qui dans notre droit n'a aucune compétence en matière de santé. En outre, ce dernier, contrairement à ce que M. le Député communiste a présenté, finance bel et bien les soins apportés dans les cliniques privées lorsque les soins de premier recours apportés localement ne suffisent plus. Enfin, la Finlande compte dix fois moins d'habitants que la Frôce, sur un territoire bien plus vaste.
Je vois que la gauche n'a pas eu son lot d'humiliations. Je vais donc répondre à votre question.
Je parle des traitements imbdevimab de Regeneron et bamlanivimab d'Eli Lilly, anticorps monoclonaux révolutionnaires qui peuvent sauver les vies de personnes présentant un système immunitaire déficient, disponibles chez nos voisins mais pas chez nous parce que nous ne reconnaissons pas les brevets.
Je parle des traitements Kaftrio et Symkevi des laboratoires Vertex, médicaments innovants qui permettent de traiter la mucoviscidose, cette maladie terrible dont tant de frôçeux sont atteints, disponibles chez nos voisins mais pas chez nous parce que nous ne reconnaissons pas les brevets.
Je parle du traitement Libtayo de Sanofi, qui permet de traiter le cancer du poumon, mais uniquement chez nos voisins parce qu'ici, nous ne reconnaissons pas les brevets.
Je parle de ces traitements qui sont élaborés à l'étranger contre Parkinson et que nous n'aurons pas si la situation ne change pas.
Je parle de ces centaines de traitements élaborés par an qui permettent de sauver des vies.
Vous n'y connaissez rien, Monsieur le Député Ladan. Il existe plusieurs milliers de maladies rares, des centaines de maladies chroniques invalidantes et graves. Aucune nation au monde, pas même la Chine ou les Etats-Unis, ne sont capables de développer des traitements dans tous ces champs thérapeutiques. Le public peut avoir son intérêt, par exemple pour la production de certains génériques en rupture. Mais en aucun cas il n'est intéressant ni pertinent de penser que le public peut, dans notre pays, se substituer aux milliers de laboratoires étrangers.
Sur 5000 médicaments développés, un seul seulement accède au marché. Monsieur Ladan, pensez-vous que c'est une bonne opération que d'investir dans ces 4999 traitements qui ne verront jamais le jour ? Ou préférez-vous laisser ce risque au privé et ne payer que ce qui fonctionne ?
Imaginons qu'un laboratoire public très financé, c'est à dire davantage que les laboratoires américains qui lèvent des millions de dollars, dispose des meilleurs chercheurs du pays. Il pourrait, au mieux, sortir trois ou quatre traitements. Que dire aux malades qui sont concernés par les centaines de maladies qui ne sont pas couvertes par ces traitements, mais qui sont couvertes par des traitements étrangers ? Désolé, c'est comme ça, faites confiance dans votre Etat et souffrez en silence ?
Préférez-vous qu'ils aillent se faire soigner à l'étranger ? Cela ne concerne que les plus riches. Ce n'est pas très socialiste.
Soyez humble, Monsieur le Député, et soyez à la hauteur de ce que les malades et leurs familles réclament, je vous en conjure.
C'est pour éviter le malaise, déjà bien prononcé, de M. Bournay, que je n'ai pas évoqué le système finlandais. Celui-ci est centré sur la commune, qui dans notre droit n'a aucune compétence en matière de santé. En outre, ce dernier, contrairement à ce que M. le Député communiste a présenté, finance bel et bien les soins apportés dans les cliniques privées lorsque les soins de premier recours apportés localement ne suffisent plus. Enfin, la Finlande compte dix fois moins d'habitants que la Frôce, sur un territoire bien plus vaste.
Je vois que la gauche n'a pas eu son lot d'humiliations. Je vais donc répondre à votre question.
Je parle des traitements imbdevimab de Regeneron et bamlanivimab d'Eli Lilly, anticorps monoclonaux révolutionnaires qui peuvent sauver les vies de personnes présentant un système immunitaire déficient, disponibles chez nos voisins mais pas chez nous parce que nous ne reconnaissons pas les brevets.
Je parle des traitements Kaftrio et Symkevi des laboratoires Vertex, médicaments innovants qui permettent de traiter la mucoviscidose, cette maladie terrible dont tant de frôçeux sont atteints, disponibles chez nos voisins mais pas chez nous parce que nous ne reconnaissons pas les brevets.
Je parle du traitement Libtayo de Sanofi, qui permet de traiter le cancer du poumon, mais uniquement chez nos voisins parce qu'ici, nous ne reconnaissons pas les brevets.
Je parle de ces traitements qui sont élaborés à l'étranger contre Parkinson et que nous n'aurons pas si la situation ne change pas.
Je parle de ces centaines de traitements élaborés par an qui permettent de sauver des vies.
Vous n'y connaissez rien, Monsieur le Député Ladan. Il existe plusieurs milliers de maladies rares, des centaines de maladies chroniques invalidantes et graves. Aucune nation au monde, pas même la Chine ou les Etats-Unis, ne sont capables de développer des traitements dans tous ces champs thérapeutiques. Le public peut avoir son intérêt, par exemple pour la production de certains génériques en rupture. Mais en aucun cas il n'est intéressant ni pertinent de penser que le public peut, dans notre pays, se substituer aux milliers de laboratoires étrangers.
Sur 5000 médicaments développés, un seul seulement accède au marché. Monsieur Ladan, pensez-vous que c'est une bonne opération que d'investir dans ces 4999 traitements qui ne verront jamais le jour ? Ou préférez-vous laisser ce risque au privé et ne payer que ce qui fonctionne ?
Imaginons qu'un laboratoire public très financé, c'est à dire davantage que les laboratoires américains qui lèvent des millions de dollars, dispose des meilleurs chercheurs du pays. Il pourrait, au mieux, sortir trois ou quatre traitements. Que dire aux malades qui sont concernés par les centaines de maladies qui ne sont pas couvertes par ces traitements, mais qui sont couvertes par des traitements étrangers ? Désolé, c'est comme ça, faites confiance dans votre Etat et souffrez en silence ?
Préférez-vous qu'ils aillent se faire soigner à l'étranger ? Cela ne concerne que les plus riches. Ce n'est pas très socialiste.
Soyez humble, Monsieur le Député, et soyez à la hauteur de ce que les malades et leurs familles réclament, je vous en conjure.