Message
par Victor Karlsson » 07 mars 2018, 18:49
Après plusieurs semaines d'une campagne qui l'avait énormément fatigué, Victor était discrètement rentré chez lui à Pastelac, avec Eliott, avec qui il n'avait pas eu beaucoup l'occasion d'être seul, étant donné le rythme de la campagne. C'était le jour des résultats officiels mais après avoir passé l'après midi précédente, et la soirée, et la nuit, et la matinée à profiter intensément de son temps de tranquillité avec Eliott, la politique n'était plus vraiment sa préoccupation.
C'était le début d'après-midi, et alors que Victor se prélassait dans son lit en boxer avec son amoureux, son téléphone portable de se mit à vibrer.
Étant dans les bras d'Eliott en train de l'embrasser langoureusement, il n'y fit d'abord pas attention et continua.
Puis le téléphone vibra à nouveau. Une fois. Deux fois. Quatre fois. Dix fois. A un moment, il se retira et prit son téléphone. C'était le parti qui l'appelait. Il décrocha, une boule au ventre.
Allô ? Ouais salut Enrique...
Il eut un petit sourire forcé. Après avoir laissé le parti un peu en plan pour se reposer, il se sentait un peu anxieux à l'idée que quelque chose ait pu se passer sans qu'il en eut été informé, à quelques heures des résultats. A côté, Eliott faisait une mine agacée. Peut-être parce que Victor avait interrompu leur baiser pour le travail. Ou parce que c'était pour répondre à Enrique, un membre du parti qui passait son temps à lui tourner autour.
... les estimations ?
Le cœur de Victor se mit à battre à tout rompre. Il savait que ce serait décisif et vu son implication dans la campagne, il était impatient de savoir si ça va avait payé, au final. D'une certaine façon, il redoutait ce qu'Enrique pouvait lui dire.
Après un petit moment à écouter Enrique, alors qu'Eliott avait un air interrogatif et impatient, Victor conclut.
D'accord. Merci Enrique. On se voit bientôt.
Un immense sourire se dessina sur son visage. Avant qu'Eliott ait le temps de demander une explication (ou d'exprimer sa réprobation, comme d'habitude), il reprit ce baiser qu'il avait interrompu avec plus de passion qu'auparavant. Il se retira, doucement cette fois, en caressant sa joue. Puis il lui murmura, toujours son grand sourire sur le visage :
Prépare tes affaires. On part à Aspen ce soir.