Législation anti-terroriste et convocation d'élections pour le Parir de Nies:
Le philosophe autrichien Karl Popper avait écrit au lendemain de la seconde guerre mondiale que « Pour maintenir une société tolérante, la société doit être intolérante à l'intolérance».
Ses mots, ceux d'un témoin d'une des plus grandes ignominies de l'histoire humaine ont du résonner bien fort dans les consciences près de cinquante ans plus tard au Rwanda quand la "liberté de ton" de la Radio Des Mille Collines avait été le premier agent du génocide des Tutsi.
Et ils semblent bien oubliés quand beaucoup de dirigeants européens de droite prétendument modérée nouent des partenariats avec les néo-fascistes pour quelques poignées de sièges, en se disant qu'il ne peut plus y avoir de mauvaise conséquence.
Mais ils semblent aussi bien oubliés par les dirigeants progressistes qui se drapent de leur image d'ouverture et de tolérance ainsi que de leur stupide croyance en la main invisible du marché des idées, qui est décident bien aussi malhabile que la main invisible des marchés financiers, pour ne pas agir contre la peste néo-fasciste.
Un livre d'Histoire, ça n'a pas vocation à être un mode d'emploi ou une liste de prédictions, ça a vocation à nous avertir des dangers auxquels nous faisons face par l'exemple du précédent. Ceux qui ont facilité la tâche des forces de la haine s'exposent à être submergées par celles-ci, face au néo-fascisme, l'inaction c'est déjà la culpabilité.
C'est pourquoi, au jour des assauts portés aux valeurs de liberté, de progrès, de solidarité et d'humanisme dans de nombreux pays par les forces néo-fascistes, il était urgent de lutter avec acharnement contre le terreur brune.
Hésiter avec les mots c'est montrer sa faiblesse, n'en ayons pas peur, nous parlons bien de terrorisme.
Tenter par la violence de prendre les lieux clés de la démocratie pour protester contre un résultat électoral, c'est instiller la terreur à but politique, c'est du terrorisme.
Forcer des femmes à risquer leur vie en avortant dans des conditions dépassant tout cadre de sûreté ou en leur interdisant de le faire malgré un danger pour leur santé physique ou mentale, c'est semer la mort par envie d'affirmer sa pureté idéologique, c'est aussi du terrorisme.
Aller dire à une petite fille de 10 ans qui vient de subir un viol, que garder le fruit de ce viol est une "opportunité", c'est du terrorisme.
Il faut appeler un chat un chat, et une personne qui cautionne les actes terroristes pris par l'organisation "Parti Républicain des États-Unis" ces deux dernières années un suppôt du terrorisme.
C'est le sens de notre législation ambitieuse contre le terrorisme et de son application ferme mais juste par la justice de la Komunita. Nous ne freinerons pas sur cette organisation, nous rajouterons d'autres organisations ayant trait au terrorisme haineux, et nous serons de plus en plus stricts vis à vis des propagateurs de haine.
Beaucoup de dirigeants progressistes croient triompher en montrant qu'ils valent mieux qu'eux, mais les triomphes moraux n'ont que peu de portée pratique, mon idée du triomphe, c'est de montrer que l'idéologie progressiste n'est pas là pour tendre l'autre joue mais pour riposter.
Concernant le cas des prisonniers étasuniens, il est clair, net et précis que je ne prendrai aucune mesure personnelle en leur faveur. Cependant s'il y a une demande de transfèrement ou une grâce accordée par sa majesté impériale, je n'obstruerai pas l'action du ministère des affaires étrangères, je regretterai bien sûr que le châtiment de ces individus ne soit pas mené à terme, mais le simple fait de démontrer aux propagateurs de haine ce qu'ils risquent en nos terres est déjà une satisfaction, et il serait contraire à mon serment d'obstruer la diplomatie de notre nation.
Je suis consciente que cette action forte requiert une forte légitimité démocratique, et c'est pour cette raison que j'ai décidé, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l'article 53 de la Loi Fondamentale de la Komunita de Kastelli Gzira, de convoquer de nouvelles élections pour le Parir de Nies.
Si la voie du progressisme de combat vous fait peur, vous aurez ainsi l'occasion de la quitter, mais si elle vous rend fier et que vous la voyez comme la meilleure option pour mettre à terre le néo-fascisme, vous aurez une occasion d'envoyer un signal fort en renforçant la légitimité de notre Kumitat Anzjani et faire plus que jamais de Kastellia la capitale mondiale du progressisme de combat.